C’est le
début d’un temps nouveau…
par: Jacques Doucet - 27 Février
2016

Les dirigeants du
baseball majeur ne connaissent
pas Renée Claude, mais s’ils la
connaissaient, ils auraient tous
en tête son succès « C’est le
début d’un temps nouveau » alors
que s’amorcent les camps
d’entraînement. À cette époque
de l’année, l’optimisme règne
dans toutes les équipes…
certaines visent un championnat…
d’autres une place dans les
séries… tandis que quelques
formations seraient satisfaites
d’une fiche supérieure à ,500.
Dans les hautes sphères des
majeures, on se frotte les
mains, car les revenus ne
cessent d’augmenter, mais en
coulisses on se demande bien
quelle tournure prendront les
prochaines négociations avec
l’Association des joueurs alors
que le contrat de travail doit
prendre fin le 1er décembre
prochain. La paix syndicale
règne depuis la fin de la grève
de 1994, soit depuis plus de 20
ans.
Sur le terrain, toutefois, les
enjeux sont bien différents et
il y a bien des questions que
les amateurs se posent :
• Les Cubs atteindront-ils la
série mondiale?
• Les Mets rééditeront-ils leurs
exploits de la saison dernière?
• Les Dodgers, avec un nouveau
gérant, iront-ils plus loin en
séries?
• Les Blue Jays franchiront-ils
une étape de plus qu’en 2015?
• Les Royals forment-ils
l’équipe à battre dans la Ligue
américaine?
• Les Astros sont-ils pour vrai?
• Les Yankees sont-ils trop
vieux?
• Barry Bonds fera-t-il des
miracles comme instructeur des
frappeurs des Marlins?
Et combien d’autres questions
sont, à ce moment-ci de la
nouvelle saison, sans réponse…
Le commissaire a réitéré que
l’expansion des cadres n’était
pas une urgence, mais rien n’a
été encore réglé dans le cas des
Rays de Tampa Bay et des A’s
d’Oakland , deux équipes en
quête d’un nouveau stade… ou
d’un nouveau domicile! Dans
cette veine, la présentation des
deux matchs Jays-Red Sox au
stade Olympique au début d’avril
sera-t-elle une occasion
d’apprendre quelque chose de
neuf en ce qui concerne le
retour du baseball majeur à
Montréal?
Tout comme on l’a fait pour
éviter les blessures en
abolissant les contacts au
marbre, de nouvelles mesures
devraient être adoptées en vue
d’éliminer les collisions au
deuxième coussin, comme ce fut
le cas l’an dernier lorsque
Chase Utley a bousculé Ruben
Tejada, des Mets. Dans le cadre
des prochaines négociations du
baseball majeur, il sera
intéressant de voir si
l’attitude des dirigeants des
équipes de la Ligue nationale a
changé vis-à-vis l’adoption
possible du règlement du
frappeur de choix ou encore si
certaines modifications
pourraient y être apportées.
Comme lors des matchs de la
série mondiale où le frappeur de
choix serait utilisé peu importe
que la partie se déroule sur le
terrain de la LA ou de la LN…
Le temps est à l’optimisme… du
moins jusqu’au 3 avril alors que
la vraie saison va commencer…
-30-
____________________________________________
Le
frappeur de choix dans la LN ?
Par: Jacques Doucet
31 Janvier 2016
J’ai toujours dit que je
n’aimais pas le frappeur de
choix dans les majeures, car
l’absence d’un lanceur signifie
dans, la Ligue américaine, moins
de stratégie en fin de
rencontre. Et aussi, je préfère
les joueurs qui peuvent évoluer
autant en attaque qu’en
défensive à ceux qui n’excellent
qu’au bâton.
Mais, si on se
fie aux récentes déclarations de
plusieurs dirigeants, il est
possible que la Ligue nationale
adopte le frappeur de choix et
ce, dès l’an prochain. Mais, je
doute que ce soit aussi rapide.
Je reconnais que chaque fois
qu’un lanceur se présente au
bâton, non seulement il ne
représente pas, habituellement,
une grave menace en attaque et
que si son gérant lui demande de
déposer un amorti, il y a un
risque de blessure à ses mains.
Surtout si c’est un lanceur de
la LA qui, normalement, ne se
présente au bâton que lors de
matchs interligue lorsque la
rencontre est présentée sur un
terrain de la LN.
Je reconnais
aussi qu’il est illogique que
les deux circuits du baseball
majeur ne jouent pas selon les
mêmes règlements. Surtout, que
depuis quelques années, les
arbitres travaillent autant dans
l’un des deux ligues et, dit-on,
qu’on a uniformisé la zone des
prises. Lorsque les dirigeants
de la Ligue américaine ont
adopté ce règlement en 1973,
c’était pour prolonger la
carrière de puissants cogneurs
vieillissants et pour plaire aux
spectateurs qui préfèrent des
scores de 8-7 aux matchs serrés
de 1-0 ou 2-1. Une telle
décision pourrait aussi aider
les équipes de la LA qui ont des
vedettes qui avancent en âge et
qui pourraient intéresser les
équipes de la LN. Présentement
des joueurs comme David Ortiz et
Edwin Encarnacion n’intéressent
pas beaucoup les équipes de la
LN, car ils ne peuvent jouer
régulièrement en défensive.
En décrivant les
matchs de la LA, je remarque que
les gérants sont beaucoup plus
passifs que leurs collègues de
la LN, car vers la fin de match,
même si le pointage est serré,
ils n’ont pas à retirer leurs
lanceurs en faveur d’un frappeur
suppléant, même s’ils ont une
chance de faire marquer des
points. Bien que je ne sois pas
en faveur de l’adoption du
frappeur de choix dans la LN, je
reconnais que le baseball en
profiterait puisqu’il serait en
vigueur dans les deux circuits.
Les gros et les
petits Au cours des dernières
saisons, le système de
péréquation a permis aux petits
marchés comme Pittsburgh,
Oakland, Tampa, Milwaukee et
Cleveland. Mais si la tendance
se maintient, les gros marchés
comme New York (Yankees), Los
Angeles (Dodgers), Boston (Red
Sox) et Chicago (Cubs) vont se
distancer davantage en raison de
leurs propres réseaux de
télévision. Qu’il suffise de
mentionner que les Dodgers ont
paraphé un contrat de plus de 8
milliards pour mettre sur pied
leur propre réseau. C’est donc
dire que si les petits marchés
doivent survivre, il va falloir
que les gros acceptent de mettre
plus d’argent dans le système de
péréquation. Et je ne parle pas
encore des Blue Jays de Toronto
qui font face à la dégringolade
du dollar canadien face à la
devise américaine. C’a c’est une
toute autre histoire.
Une bonne
acquisition : Drew Storen Les
Blues Jays n’ont pas fait
beaucoup de changement depuis la
fin de la saison dernière, mais
au moins ils ont renfloué une
relève qui laissait à désirer.
L’arrivée de Drew Storen, en
provenance des Nationals de
Washington, va permettre au
gérant John Gibbons de pouvoir
compter un un gars d’expérience
en fin de match et aussi de
donner une autre chance à Aaron
Sanchez, comme lanceur partant.
Storen était le spécialiste des
fins de matchs des Nationals
avant que ces derniers ne
mettent la main sur Jonathan
Papelbon et cette décision des
Nationals a eu pour effet de
dégouter Storen puisqu’on lui a
confié la tâche de préparer la
table au lieu de terminer les
matchs. Storen se joindra à
Roberto Osuna, Brett Cecil,
Aaron Loup, Steve Delabar et
Ryan Tepera dans l’enclos des
releveurs et pourrait, avec
Cecil, donner un moment de répit
au jeune Osuna comme spécialiste
des fins de match. Storen a
confié aux journalistes de
Toronto qu’il avait déjà été un
préposé aux bâtons pour les
Expos, lors de matchs présentés
à Cincinnati, alors qu’il
n’était âgé que de 12 ans.
Son père
travaillait pour le compte des
Indians d’Indianapolis, la
filiales AAA des Expos en 1999,
où il avait connu le soigneur
des Expos, Ron McClain. -3- Et
McClain était intervenu pour
qu’il agisse comme préposé aux
bâtons des Expos lors d’une
série contre les Reds. Et plus
tard, en 2004, il avait
rencontré Chad Cordero, alors un
tout jeune releveur des Expos et
une longue conversation avec lui
l’avait orienté vers sa carrière
comme releveur.
-30-

© Jacques Doucet 2008-2016. Tous droits réservés. |


NOUVEAUTÉ






|